Ni obligatoire ni interdite. La distribution de repas différenciés permettant aux élèves de ne pas consommer des aliments proscrits par leurs convictions religieuses n’est qu’une faculté pour les collectivités gestionnaires du service de la restauration scolaire. Leur seule obligation est de tenir compte de l’intérêt général qui s’attache à ce que tous les enfants puissent accéder à ce service public.
Le Conseil d’État a rejeté le pourvoi du maire de Chalon-sur-Saône contre l’arrêt de la cour administrative d’appel de Lyon (CAA Lyon, 23 oct. 2018, n° 17LY03323, Chalon-sur-Saône [Cne], Dalloz actualité, 25 oct. 2018, obs. M.-C. de Montecler ; AJDA 2019. 117
Pour rejeter la demande du maire (qui a confirmé après la lecture de la décision qu’il ne rétablirait pas les menus de substitution dans les cantines scolaires de Chalons),...